Ouverture des portes à 19h30, représentation à 21h.
8/10 euros
Adhésion annuelle obligatoire : 2 euros
Mise en scène Robin Decourcy
Avec Blaise Leclerc, Muriel Ferrari, Patricia Fulchiron, Laure Berlenge, Frédéric Comte et Philippe Venturino
Décors : Claudio & Jean-Lou Dallu
Création CCCV / Centre Culturel Cucuron Vaugines
Adaptation naturaliste de l'une des premières pièces de répertoire de l'auteur norvégien Jon Fosse. Il en va d'êtres marginaux, de SDF comme de toutes les solitudes qui cherchent à sortir de leurs conditions. Des personnages traversent ce drame du quotidien en essayant de se transformer, d'interroger le pourquoi de leur souffrance, de leur être au monde. Pièce ouvertement fragile et bancale dont la mise en scène s'empare pour en intensifier certains aspects vaporeux, absurdes ou violents. Pièce dont le temps s'étiole, dont les contours s'évaporent pour mieux vous accueillir dans sa réalité brute, et au final étonnement généreuse.
"... La Langue est banale, l'intrigue est pauvre, quasiment absente... Mais l'auteur arrive à créer une tension extrême entre les personnages, dans un univers souvent très sombre. "L'enfant", créé par le Centre Culturel Cucuron Vaugines et mis en scène par Robin Decourcy, présenté mercredi soir devant une belle assistance n'a pas dérogé à ce style si particulier. Il en résulte pour le spectateur un étrange travail, une sorte de frustration active qui excite sa curiosité et éveille intensément son imaginaire."
La Provence
«Interprétation d’une pièce mal connue de Jon Fosse où tous les comédiens sont tellement impliqués dans leur personnage qu’il est difficile de saisir le vrai du faux.
Trouble augmenté qui nous saisit lorsqu’on se demande si l’on a affaire à du théâtre ou à l’invitation de personnes qui jouent leur propre vie. Peut-être que ce parti pris sur un texte plutôt beckettien, assez répétitif, nous offre cette liberté sur notre opinion face aux croyances et aux questions de chacun des protagonistes. Cette mise en scène est un cadeau pour spectateurs {...} un chemin brutal, ironique puis tendre, pour des humains délaissés dont l’amour va saisir et bouleverser le regard.»
Trouble augmenté qui nous saisit lorsqu’on se demande si l’on a affaire à du théâtre ou à l’invitation de personnes qui jouent leur propre vie. Peut-être que ce parti pris sur un texte plutôt beckettien, assez répétitif, nous offre cette liberté sur notre opinion face aux croyances et aux questions de chacun des protagonistes. Cette mise en scène est un cadeau pour spectateurs {...} un chemin brutal, ironique puis tendre, pour des humains délaissés dont l’amour va saisir et bouleverser le regard.»
Blog critique - Sylvain Pack